Profil spectral de nébuleuse (M42)
Publié : 21 mars 2019, 23:35
Pour mettre en pratique ce que nous avons appris au stage stage spectro des ateliers de Vabonne et continuer l'exploration des profils spectraux avec cette fois ci une nébuleuse. Avant qu'elle ne disparaisse à l'horizon avec cette fin d'hiver, j'ai voulu faire mon premier test avec un objet facile et bien lumineux : M42. Le profil d'une nébuleuse est tout à fait différent d'une étoile puisque l'on retrouve essentiellement les raies de l'hydrogène mais en émission. Typiquement, la signature d'une nébuleuse se trouve avec les raies caractéristiques de l'OII.
Les prises ont été faites la nuit dernière, en pleine lune ou presque sur notre terrain de la Baume.
Matériel : Alpy600, ATIK383+ et lunette Altair 102.
Pour isoler la nébuleuse, il faut placer la fente du spectroscope dans une zone de nébulosité en prenant garde de ne pas mettre d'étoiles dedans . Vous avez ci dessous l'endroit approximatif que j'ai visé :
Pour vous donner une idée "visuelle" de ce que l'on obtient sur l'image voici une photo empruntée à l'observatoire Okayanna (au Japon je pense..). C'est très différent du profil d'une étoile :
Ci-dessous donc, se trouve le spectre de la nébuleuse d’Orion. Une lumière stellaire énergétique ultraviolette (dont la plupart provient de l'étoile de classe O6 Theta-1 Orionis C) qui ionise une partie du nuage moléculaire, c'est-à-dire qu'elle enlève des électrons aux atomes de la nébuleuse, qui sont principalement l'hydrogène. Lorsque les ions chargés se recombinent avec les électrons libres, l'énergie est restituée sous forme de lumière sous forme de lignes d'émission. La ligne Hydrogène Alpha aide à donner à une grande partie de la nébuleuse sa couleur rougeâtre. On retrouve le profil typique d'une nébuleuse avec les principales raies de l'hydrogène en émission (alpha, beta, gamma, episilon). On remarque également la signature typique des 2 raies de l'OIII à 4958 et 5006 angstrom. La ligne de l'hélium neutre à 5876 Angströms permet également de signer l'abondance de l'hélium par rapport à celle de l'hydrogène.
Les prises ont été faites la nuit dernière, en pleine lune ou presque sur notre terrain de la Baume.
Matériel : Alpy600, ATIK383+ et lunette Altair 102.
Pour isoler la nébuleuse, il faut placer la fente du spectroscope dans une zone de nébulosité en prenant garde de ne pas mettre d'étoiles dedans . Vous avez ci dessous l'endroit approximatif que j'ai visé :
Pour vous donner une idée "visuelle" de ce que l'on obtient sur l'image voici une photo empruntée à l'observatoire Okayanna (au Japon je pense..). C'est très différent du profil d'une étoile :
Ci-dessous donc, se trouve le spectre de la nébuleuse d’Orion. Une lumière stellaire énergétique ultraviolette (dont la plupart provient de l'étoile de classe O6 Theta-1 Orionis C) qui ionise une partie du nuage moléculaire, c'est-à-dire qu'elle enlève des électrons aux atomes de la nébuleuse, qui sont principalement l'hydrogène. Lorsque les ions chargés se recombinent avec les électrons libres, l'énergie est restituée sous forme de lumière sous forme de lignes d'émission. La ligne Hydrogène Alpha aide à donner à une grande partie de la nébuleuse sa couleur rougeâtre. On retrouve le profil typique d'une nébuleuse avec les principales raies de l'hydrogène en émission (alpha, beta, gamma, episilon). On remarque également la signature typique des 2 raies de l'OIII à 4958 et 5006 angstrom. La ligne de l'hélium neutre à 5876 Angströms permet également de signer l'abondance de l'hélium par rapport à celle de l'hydrogène.